Au seuil d’une nouvelle année qui se profile, riche en prises de conscience, en remises en question, en changements présents et à venir, je me devais de commencer à vous parler du syndicat du Reiki et de sa vocation, mais surtout de vos pratiques qui engagent, votre responsabilité et en cela votre conscience. « Il s’agit ici de vous. »
Vous avez passé vos degrés du Reiki, peu importe la lignée ou le style, Vous êtes niveau un ou deux, c’est une pratique « familiale » qui n’engage que vous et vos proches.
Vous êtes au niveau deux ou trois, vous êtes installé-es à votre compte comme praticien-nes ou enseignant-e , c’est à vous que le syndicat, par mon intermédiaire, s’adresse aujourd’hui.
Il est illusoire de penser qu’en aillant appris à poser vos mains sur des centres énergétiques et passer quelques jours ou quelques heures de formation, vous allez pouvoir en quelque sorte prendre en charge les personnes qui vont venir à vous, lourdes de leurs problématiques personnelles.
Si parfois, c’est un peu un jeu de funambuliste de conjuguer évolution spirituelle et pratiques rémunérées du bien-être, qui entrent dans la case « cadre de vie », il est un tronc commun que vous ne pouvez occulter, qui est la protection psychologique et physique des personnes qui viennent à vous.
Vous œuvrerez ainsi sur la prévention des dérives sectaires et des risques de manipulations mentales.
Vous êtes la vitrine de ce que vous allez enseigner, vous représentez le sérieux d’un enseignement ou d’une pratique, alors vous vous devez de vous poser des questions fondamentales : Pourquoi suis-je venu au Reiki, quelles sont mes motivations réelles ? Comment je perçois ces pratiques, ces enseignements et leur impact ?
Quel travail ai-je fait sur moi-même afin de comprendre qui je suis, pouvoir en cela comprendre les personnes qui viennent à moi, afin qu’ils ne deviennent pas mes thérapeutes involontaires ?
Ce travail sur soi, ne s’arrête jamais, un enseignant ou un praticien se doivent de se former continuellement afin de comprendre l’être humain, d’une façon holistique, dans sa psychologie, l’anatomie, la physiologie, entre autres filtres.
Vous n’êtes pas des psychothérapeutes et vous n’empiétez pas sur le domaine médical, poser un diagnostic vous est un interdit. Mais, ayant fait un travail sur vous, vous allez comprendre la complexité des personnes qui viennent à vous, vous pourrez ainsi rediriger vos clients vers des spécialistes.
Vous-mêmes, Vous ayant posé les bonnes questions sur vos motivations, vous allez comprendre votre degré de responsabilité qui est engagée dans ces magnifiques pratiques, enseignements et transmissions.
Vous êtes la vitrine de ce que vous pratiquez et vous êtes le reflet de vos compétences. Le syndicat vous encourage à prendre conscience de cela et va vous proposer des modules afin de faire de vous un praticien ou un enseignant « complet » et responsable.
Je vous souhaite une belle journée et vous donne rendez-vous sur notre site pour de plus amples informations.
Edith GAUTHIER
Présidente